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La dauphine de Merkel trébuche sur l’extrême droite

Annegret Kramp-Karrenbauer a surpris tout le monde en annonçant, hier, sa démission de la présidence de la CDU.

11 févr. 2020, 00:01
epa08200121 Christian Democratic Union (CDU) party chairwoman and German Defense Minister Annegret Kramp-Karrenbauer gives a press conference at the party headquarters in Berlin, Germany, 07 February 2020. German political parties CDU and FDP hold meetings after the Thuringia state governor Kemmerich announced his resignation just the day after he was suprisingly elected by a majority of the state parliament. Kemmerich was elected with the votes of far-right Alternative for Germany (AfD) party, causing a shock to the established parties' consensus to have no cooperation right-wing extremist AfD.  EPA/FILIP SINGER GERMANY THURINGIA PARLIAMENT AFTERMATH

La cheffe du parti conservateur, Annegret Kramp-Karrenbauer, dauphine désignée d’Angela Merkel, a surpris tout le monde, hier matin, en annonçant, lors d’une réunion interne, qu’elle démissionnait d’une présidence à laquelle elle a été élue de justesse, le 7 décembre 2018. Lors de la même réunion, celle que tout le monde surnomme «AKK» a aussi précisé qu’elle ne serait pas la prochaine candidate des conservateurs pour la course à la chancellerie, lors des élections législatives de septembre 2021.

Comme on le voit, l’onde de choc provoquée par l’alliance indirecte et éphémère de politiciens régionaux conservateurs (CDU) et libéraux (FDP) avec le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), en Thuringe, la semaine dernière, a fini par atteindre le niveau national de la politique allemande. Cet épisode, qui a une fois de plus été l’occasion de voir qu’Annegret Kramp-Karrenbauer ne tenait pas son parti, a été la goutte d’eau qui fait...

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