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L’extrême droite, ennemi public No 1

Le rapport 2019 des renseignements intérieurs témoigne d’une fermeté nouvelle de la puissance publique face aux néonazis.

10 juil. 2020, 00:01
Horst Seehofer (CSU), Federal Minister of the Interior, Homeland and Construction, and Thomas Haldenwang, President of the Federal Office for the Protection of the Constitution (BfV), from right, come to the presentation of the 2019 Report on the Protection of the Constitution at the Federal Press Conference. (Bernd von Jutrczenka/dpa via AP)
ArcInfo

«L’extrême droite est la menace la plus dangereuse pour la sécurité de l’Allemagne», a déclaré, hier après-midi, le ministre de l’intérieur allemand, Horst Seehofer, en présentant le rapport annuel 2019 de l’Office fédéral de la protection de la Constitution (Bundesamt für Verfassungsschutz, BfV), les services de renseignements intérieurs allemands. Jamais le ton d’un dirigeant conservateur contre l’extrême droite n’avait été aussi clair depuis la chute du Mur de Berlin. Et ceci, en dépit du fait que, depuis 1989, les néonazis, skinheads et fascistes en tout genre, sont responsables de plus de 190 meurtres et auteurs de multiples agressions racistes, seuls ou au sein de confréries violentes voire terroristes.

Le virage sémantique de Seehofer s’explique d’une part par le choc créé, en juin 2019, par l’assassinat d’un fonctionnaire de la République et membre du parti conservateur, le préfet Walter Lübcke. Et d’autre part par l’effrayante réalité dressée par les statistiques....

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