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Kenya: au moins six morts dans une attaque djihadiste à Nairobi

Au moins six personnes ont perdu la vie dans un attentat survenu dans un hôtel de Nairobi, au Kenya. L’attaque a été revendiquée très rapidement par les shebab.

15 janv. 2019, 20:03
L'attaque survenue dans un hôtel de la capitale kényane a fait cinq morts.

Au moins six personnes ont été tuées mardi dans l’attaque, toujours en cours mardi soir, perpétrée par un commando d’islamistes radicaux somaliens shebab dans un complexe de Nairobi regroupant un hôtel, des restaurants et des immeubles de bureaux.

Un photographe de l’AFP a vu les cadavres affalés sur leurs tables de cinq victimes, à la terrasse d’un restaurant du complexe. Non loin, le photographe a également vu le corps d’un kamikaze qui avait fait exploser sa ceinture d’explosifs.

 

 

Cette «attaque coordonnée», selon les termes du chef de la police kényane, Jospeh Boinnet, a été revendiquée très rapidement par les shebab.

Le modus operandi ressemble à celui d’autres attaques perpétrées par les shebab à Mogadiscio: une bombe explose (soit un kamikaze soit une voiture piégée) et dans la foulée, un commando pénètre dans l’établissement visé pour faire le plus de victimes possible.

Le chef de la police kényane a confirmé qu’au moins un kamikaze s’était fait exploser non loin de l’entrée de l’hôtel Dusit. Le complexe DusitD2 est situé dans un quartier verdoyant où de nombreux immeubles de bureaux sont venus, ces dernières années, progressivement remplacer des résidences individuelles et leurs jardins manucurés.

 

 

M. Boinnet a précisé que six des sept étages de l’hôtel Dusit, qui compte une centaine de chambres, avaient été sécurisés. Il a toutefois ajouté que d’autres bâtiments alentour devaient encore l’être. L’hôtel est la propriété du groupe thailandais Dusit Thani.

Barricadés dans les bureaux

Sur place, des journalistes de l’AFP pouvaient entendre des coups de feu sporadiques, près de six heures après le début de l’attaque. Pendant plus d’une heure après le début de l’attaque, ce sont des tirs nourris qui ont émergé du complexe, laissant craindre le pire.

 

 

La brigade antiterroriste est arrivée peu de temps après le début de l’attaque, à bord d’un véhicule blindé. Une équipe de déminage a fait exploser dans l’après-midi le véhicule à bord duquel le commando était arrivé.

De nombreux Occidentaux lourdement armés, vraisemblablement des militaires rattachés à des ambassades à Nairobi, étaient visibles sur place aux côtés des forces de l’ordre kényanes.

 

 

Peu après le début de l’attaque, un garde kényan d’une compagnie de sécurité privée travaillant sur place avait affirmé à l’AFP avoir vu «quatre bandits» à bord du véhicule, en sortir et poursuivre leur chemin à pied.

Au plus fort de la fusillade mardi après-midi, Simon Crump, qui travaille dans le complexe, décrivait au téléphone à l’AFP comme de nombreux employés s’étaient barricadés dans leurs bureaux.

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