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Grande-Bretagne: le Parlement va être suspendu, favorisant un Brexit sans accord

Le Parlement britannique va être suspendu durant la deuxième semaine de septembre et jusqu’au 14 octobre. Cette décision favorise un divorce sans accord.

28 août 2019, 11:48
/ Màj. le 28 août 2019 à 12:23
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé mercredi que le Parlement serait suspendu.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé que les travaux du Parlement seraient suspendus la deuxième semaine de septembre et jusqu'au 14 octobre. Soit deux semaines avant la date prévue du Brexit.

Le 14 octobre sera le jour du discours de la Reine, qui présente traditionnellement le programme du gouvernement. Selon Boris Johnson, les élus "auront l'occasion de débattre du programme du gouvernement et de son approche du Brexit avant le Conseil européen (ndlr: les 17 et 18 octobre) et pourront ensuite voter les 21 et 22 octobre, une fois son résultat connu", a-t-il dit.

 

 

"Si je réussis à conclure un accord avec l'UE, le Parlement pourra alors passer la loi pour la ratification de l'accord avant le 31 octobre", selon lui.

"Les semaines précédant le Conseil européen sont vitales pour mes négociations avec l'UE", a-t-il souligné, ajoutant: "En montrant unité et détermination, nous avons une chance de décrocher un nouvel accord qui puisse être adopté par le Parlement".

La livre chute

La livre sterling a chuté de 0,6 % face à l'euro et au dollar à la suite de cette information, qui renforce l'hypothèse d'un Brexit dur.

La rentrée parlementaire est prévue mardi. Les députés ne siègeront donc que quelques jours avant une suspension jusqu'au 14 octobre. Le Parlement britannique est traditionnellement suspendu plusieurs semaines en septembre en raison des conférences annuelles des partis politiques mais l'extension court cette fois jusqu'à douze jours après la fin de la dernière conférence de parti, celle des Conservateurs.

Ce timing très serré rend improbable que les députés opposés à une sortie sans accord de l'Union européenne puissent faire voter des lois pour empêcher un Brexit sans accord le 31 octobre. L'opposition a dénoncé une manoeuvre "antidémocratique" de la part de M. Johnson, qui s'est dit prêt à quitter l'UE "coûte que coûte" fin octobre, même sans accord de sortie.

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