L’armée birmane a admis hier son implication dans le massacre de dix Rohingyas. Elle a également reconnu, pour la première fois, l’existence d’un charnier de membres de cette minorité musulmane dans l’Etat Rakhine.«Des habitants du village d’Inn Din et des membres des forces de sécurité ont reconnu avoir tué dix terroristes bengalis», a indiqué le bureau du chef de l’armée dans un post sur Facebook, rappelant des faits survenus le 2 septembre. Le message utilise un terme péjoratif pour désigner les Rohingyas, victimes d’une campagne de répression telle de la part de l’armée birmane que l’ONU a évoqué une opération de nettoyage ethnique.Dans son compte rendu, l’armée précise que les forces de sécurité ont fait prisonniers dix Rohingyas et les ont tués alors que des violences faisaient rage à Inn Din et dans ses environs. «La décision a été prise de les tuer dans un cimetière», précise le message. Le...
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Existence d’un charnier confirmée
L’armée admet pour la première fois l’existence d’un charnier.
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