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Existence d’un charnier confirmée

L’armée admet pour la première fois l’existence d’un charnier.

11 janv. 2018, 00:01
A Rohingya Muslim, who crossed over from Myanmar into Bangladesh, walks back to his shelter after taking his son to a doctor at a nearby clinic in Balukhali refugee camp, Bangladesh, Monday, Sept. 18, 2017. Bangladesh has been overwhelmed with more than 400,000 Rohingya who fled their homes in the last three weeks amid a crisis the U.N. describes as ethnic cleansing. Refugee camps were already beyond capacity and new arrivals were staying in schools or huddling in makeshift settlements with no toilets along roadsides and in open fields. (AP Photo/Dar Yasin) Bangladesh Myanmar Attacks

L’armée birmane a admis hier son implication dans le massacre de dix Rohingyas. Elle a également reconnu, pour la première fois, l’existence d’un charnier de membres de cette minorité musulmane dans l’Etat Rakhine.«Des habitants du village d’Inn Din et des membres des forces de sécurité ont reconnu avoir tué dix terroristes bengalis», a indiqué le bureau du chef de l’armée dans un post sur Facebook, rappelant des faits survenus le 2 septembre. Le message utilise un terme péjoratif pour désigner les Rohingyas, victimes d’une campagne de répression telle de la part de l’armée birmane que l’ONU a évoqué une opération de nettoyage ethnique.Dans son compte rendu, l’armée précise que les forces de sécurité ont fait prisonniers dix Rohingyas et les ont tués alors que des violences faisaient rage à Inn Din et dans ses environs. «La décision a été prise de les tuer dans un cimetière», précise le message. Le...

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