Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé hier d’élargir considérablement l’offensive que mène Ankara dans le nord de la Syrie contre une milice kurde.
Au septième jour de cette opération qui suscite l’inquiétude des Etats-Unis, le chef de l’Etat turc a promis de lancer ses forces contre la ville de Minbej, où Washington a déployé des troupes, puis de pousser vers l’est «jusqu’à la frontière irakienne».
L’offensive turque, menée dans la région d’Afrine (nord-ouest de la Syrie), vise les Unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde considérée comme «terroriste» par Ankara, mais alliée des Etats-Unis dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).
Alors que des soldats turcs et des rebelles syriens soutenus par Ankara tentent depuis samedi d’enfoncer les lignes kurdes, l’administration semi-autonome d’Afrin a exhorté jeudi le régime de Damas à intervenir pour empêcher les assauts.
Cette opération turque a renforcé les tensions déjà...