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Donald Trump accepte qu’Israël empoche le Golan

L’Europe, la Russie, les pays arabes et l’Iran maintiennent leur refus de l’annexion.

23 mars 2019, 00:01
Tourists take photographs next to a mock road sign for Damascus, the capital of Syria, and other capitals and cities and a cutout of a soldiers, in an old outpost in the Israeli controlled Golan Heights near the border with Syria, Friday, March 22, 2019. President Donald Trump abruptly declared Thursday the U.S. will recognize Israel's sovereignty over the disputed Golan Heights, a major shift in American policy that gives Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu a political boost a month before what is expected to be a close election.(AP Photo/Ariel Schalit) Israel Syria Golan

Avec son sens de la formule, Benyamin Netanyahou a qualifié la promesse de reconnaissance par Donald Trump de l’annexion du Golan de «miracle de Pourim». Cette joyeuse fête religieuse célébrée hier en Israël, par des déguisements et de bonnes blagues. Le premier ministre israélien a de quoi se réjouir. Son ami américain lui offre un spectaculaire soutien politico-diplomatique avant les élections législatives du 9 avril, où il est, pour la première fois depuis dix ans, mis en difficulté.

Une initiative d’autant plus appréciée que le rattachement du plateau du Golan – occupé depuis 1967 et annexé à Israël en 1981 sans le consentement des Nations Unies – est un sujet consensuel dans un pays où ce territoire est considéré comme sien par deux générations.

Instabilité régionale

L’un des leaders de l’opposition, Yair Lapid a ainsi qualifié l’annonce de «rêve devenu réalité», bien que son caractère unilatéral limite sa portée....

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