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Des législatives pour débloquer l’Espagne

Donné gagnant, le socialiste Sanchez ne devrait pas sortir renforcé du scrutin, contrairement à l’extrême droite.

09 nov. 2019, 00:01
Spain's caretaker Prime Minister and socialist candidate Pedro Sanchez makes a speech during the last day of campaign rallies in Alcala de Henares, Spain, Friday Nov. 8, 2019. Spaniards are voting Sunday for the fourth time in as many years to elect the prime minister who will face a renewed Catalan independence bid that has boosted support for the far-right elsewhere in the country. (AP Photo/Paul White) Spain Election

Mercedes, infirmière de 54 ans, est en colère contre la classe politique espagnole: «Ils jouent aux échecs, ils veulent remporter le plus de pions possible. Sauf que les pions, c’est nous, et que le 25 du mois, on n’a plus rien sur notre compte en banque.» Mariluz, comptable de 58 ans, n’est pas plus tendre: «Ils ne répondent qu’à leurs intérêts personnels. C’est une honte qu’ils n’aient pas formé de gouvernement. Les uns comme les autres!»

L’une habite Vallecas, un quartier populaire du sud-est de Madrid, et pense voter Vox (extrême droite). L’autre traversait la calle Serrano, la rue la plus chère d’Espagne, et dit hésiter entre deux partis «de centre droit». Elles ne se ressemblent que par le mépris que leur inspirent leurs dirigeants, le sentiment le plus partagé par les Espagnols, à la veille des élections législatives de demain.

Echec collectif

L’Espagne conclut une campagne de mauvaise...

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