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A Hongkong, derrière la colère, la crise sociale

Pour tenter de calmer les esprits, le pouvoir veut aider les plus pauvres, représentant 20% des habitants.

16 sept. 2019, 00:01
In this Sept. 1, 2019, photo, an old apartment building stands next to a gleaming tower in Hong Kong. Life is not quite normal after three months of steady protests in the Asian financial center - and yet normal life goes on, as it must, for the city’s 7.4 million residents. (AP Photo/Jae C. Hong) APTOPIX Hong Kong Life Goes On Photo Gallery

Al’ombre des gratte-ciel du quartier des affaires de Central, plus de 20% de Hongkongais vivent sous le seuil de pauvreté. Impossible de s’en sortir dans cette ville – l’une des plus chères au monde – lorsque l’on gagne l’équivalent de 450 euros par mois, le minimum social. Pour tenter d’y répondre, le gouvernement a promis deux milliards d’euros le mois dernier.

«Quand on fait face à un typhon, il faut être prêt», a déclaré le ministre des Finances, Paul Chan Mo-po. Une façon, selon lui, de tenter d’apaiser la colère des jeunes Hongkongais, qui ne faiblit pas. Elle n’est pas seulement politique, mais aussi économique. Les mesures annoncées concernent surtout des bourses aux étudiants et des subventions aux familles les plus pauvres.

A 38 ans, Zhang Weini ne manifeste pas. Elle est trop occupée à nourrir ses quatre enfants, en attendant, depuis six ans, un logement social. Un tiers...

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