Martigny: les Cellules poétiques de retour aux Caves du Manoir
Après une pause aussi involontaire que forcée, les Cellules poétiques font leur grand retour aux Caves du Manoir les 5, 6 et 7 mai prochains. Pour marquer le coup, ce ne sont pas moins de quatre événements qu’elles proposent dans un format réduit mais incontournable par les temps qui courent.
Mercredi 5 mai, Anaïs Carron, autrice, et Christel Voeffray, plasticienne, présenteront «Présences», un projet interdisciplinaire, textes et dessins se déclinant en un livre-objet présenté lors d’un vernissage qui sera suivi par la projection de «L’enfer» d’Henri-Georges Clouzot, un film unique et inachevé.
Jeudi 6 mai proposera «Quitter les eaux territoriales», une performance du slameur Yan Walther, du musicien Christian Pralong et du créateur vidéo JD Schneider, un objet scénique qui transcende les genres.
Enfin, vendredi 7 mai, ce sera au tour des duos Projet XVII et Ostande de présenter leur performance électro-poétique, un pari un peu fou pour des créations originales composées en trente-six heures.
Mercredi 5 mai, entrée libre (inscriptions à l’entrée). Jeudi 6 et vendredi 7 mai, réservations obligatoires.
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Sion: une plongée au cœur de notre histoire
@DR
Depuis plusieurs années, le Musée d’histoire du Valais collabore avec d’autres musées d’histoire des anciens Etats du comté/duché de Savoie dans le cadre du réseau «Art médiéval dans les Alpes».
L’un des points forts des collections du Musée d’histoire du Valais est constitué d’un exceptionnel ensemble de coffres médiévaux unique par son ancienneté (en particulier les meubles du XIIIe siècle), sa diversité (coffres liturgiques, coffres-forts, coffres d’archive, coffres civils et coffres à grain) et la qualité des pièces majeures, pour la plupart fabriquées pour la basilique de Valère.
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Martigny: «Zazie dans le métro» à la médiathèque
Sorti en 1960, «Zazie dans le métro» est un film de Louis Malle avec Catherine Demongeot, Philippe Noiret et Hubert Deschamps. Il raconte l’histoire de Zazie, une jeune gamine espiègle, qui vient à Paris chez son oncle Gabriel. Il lui fait visiter la ville, mais elle n’a qu’une idée en tête: prendre le métro. Hélas, il est en grève. C’est donc dans le taxi de Charles, l’ami de son oncle, que Zazie démarre ses trois jours de vie parisienne endiablée.
La Cinémathèque suisse, qui met à disposition un catalogue de plus d’une centaine de films du patrimoine suisse ou étranger ainsi que des films d’auteur contemporains qui n’ont pas trouvé de distributeur pour le territoire suisse, présente à la Médiathèque Valais - Martigny ce long métrage de Louis Malle qui, un peu plus de trente-cinq ans après sa réalisation, a conservé sa vitalité, son originalité, sa capacité de déranger ou d’enthousiasmer.
En raison du coronavirus, les entrées sont limitées à 50 personnes.
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Sion: ode sylvestre à la nature
@Pierre de St-Léonard
Chez Pierre de St-Léonard, la forêt, les arbres et la nature occupent une place centrale dans l’approche de son art. A la croisée des chemins entre la bande dessinée et la peinture, les œuvres de l’artiste reflètent le monde dans lequel il puise son inspiration, un monde marqué, notamment, par ses pérégrinations valaisannes.
Et c’est la galerie Grande Fontaine qui propose, en ce mois de mai, de découvrir le travail de Pierre de St-Léonard qui en parle en ces termes: «Quand on a un orchestre, on peut sentir les allers-retours entre les rythmes très forts et le violon très fin. Dans la forêt, dans la nature, c’est un peu pareil.»
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Sierre: Mirza Zwissig honorée
@Mirza Zwissig
Ce dimanche se termine au château de Venthône l’exposition consacrée à Mirza Zwissig, pionnière de l’art concret.
Pascal Ruedin, directeur des musées cantonaux, dit d’elle: «Elle fut, avec Angel Duarte et Gustave Cerutti, l’une des pionnières de l’art abstrait en Valais.» Huiles sur toile, gouaches sur papier, sérigraphies, collages, le travail de l’artiste met en valeur l’intensité des couleurs et explore un univers, à l’époque, encore méconnu.
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Fully: sous l’influence de Corinna Bille
@DR
Faustine Moret et la Compagnie du 17 Juin présentent, à la belle Usine de Fully, «Gabriella 2021», première grosse production de la danseuse et chorégraphe, une pièce qui puise son origine dans l’admiration que voue Faustine Moret à Corinna Bille. Elle précise d’ailleurs: «Je me retrouve dans son univers, dans sa mythologie. Les symboles et les codes qu’elle utilise me parlent.»
Cette première création de la Compagnie du 17 Juin se fait fort d’emmener le public dans les recoins secrets de la belle Usine au fil d’un parcours jonché de corps et d’installations qui évoquent les décors puissants des œuvres de l’écrivaine suisse.
Corinna Bille disait: «Si j’ai écrit beaucoup de nouvelles, c’est sans doute que j’ai le goût de l’instant, du raccourci, de l’intensité, de la surprise, du cercle vite refermé.» Une forme d’urgence que Faustine Moret a faite sienne.
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