Ils ont entre 5 et 15 ans et se retrouvent une fois par mois, à l’enseigne des Samas’Kids, pour assimiler et entraîner les gestes qui sauvent, à l’instar des samaritains actifs dans les différentes sections du canton.
«Les enfants et les jeunes ont une grande faculté d’apprendre les bases du secourisme. Ils sont spontanés, contrairement aux adultes qui doivent parfois affronter certaines craintes ou se défaire d’une certaine retenue dans ce domaine», souligne Vérène Debons, membre du comité d’organisation des Joutes des cinq ans. «Or faire quelque chose en cas d’urgence vaut mieux que rien. Il est donc important de les sensibiliser depuis qu’ils sont tout petits.»
Savièse et Région, Entremont et Monthey-Choëx
A Savièse et Région (Grimisuat, Ayent, Arbaz), une telle formation existe depuis cinq ans. Pour marquer cet anniversaire, les jeunes secouristes ont décidé d’organiser ce samedi, sur leurs terres, une journée de joutes intersections.
Le matin, de 9 h 30 à 12 h 30, une quarantaine de participants issus des Samas’Kids de Savièse Région, d’Entremont et de Monthey-Choëx s’affronteront dans le cadre d’un concours.
Un circuit de huit postes à travers Saint-Germain
Un parcours doté de huit postes les attendra à travers Saint-Germain. «Sur les quatre postes de technique samaritaine, ils devront gérer un cas concret, par exemple avec un mannequin. Quatre postes d’animations prendront davantage la forme de jeux», relève Cédrine Favre, coresponsable de l’animation au sein du comité d’organisation.
Leur performance sera évaluée par un jury de deux personnes, «ce qui devrait créer une jolie émulation entre les groupes», estime Vérène Debons. Le public pourra observer les jeunes en pleine action.
Après-midi récréative
Après le repas pris en commun, diverses animations sont prévues durant l’après-midi. L’association Le Copain sera présente avec ses chiens. Les pompiers et la police de Savièse proposeront des ateliers récréatifs, tandis que les samaritains de Sion feront le déplacement avec leur bus.
«Cette journée donnera aussi l’occasion de valoriser les sections de samaritains, de montrer que nous ne sommes pas là seulement pour tendre un gobelet de thé lors d’une compétition sportive ou pour faire un bandage», reprend Cédrine Favre. «Notre action est devenue plus professionnelle, nos membres sont mieux formés.»
En raison de la situation pandémique, diverses mesures de protection sont prévues durant la journée.