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Raclette et culture: le Valais a un incroyable talon. La chronique de Jean-François Albelda

On est d’accord, la raclette c’est bon. Très bon, même. Mais pas forcément servie à toutes les sauces. A force, le cholestérol identitaire menace. La chronique de Jean-François Albelda, responsable culture au «Nouvelliste».

14 sept. 2020, 20:00
Jean-François Albelda, responsable culture au "Nouvelliste"

Ceux qui me connaissent savent à quel point je tiens le Palp Festival en haute estime. Combien je soutiens également l’idée que cette manifestation est devenue la vitrine culturelle la plus pertinente du canton en affirmant l’unicité d’un terroir tout en l’électrisant à grandes décharges de rock’n’roll… Il y a une dizaine d’années, ses voisins confédéraux regardaient le Valais culturel de haut. Alors quitte à se faire traiter de pécores, autant y aller franchement et dégainer fours à raclette, vin blanc, décors de carte postale, non? C’est beau, c’est malin comme tout, et ma foi, ça marche plutôt très bien. Au point que le Palp peut s’enorgueillir de susciter aujourd’hui un petit «effet Kilbi» à la mise en vente de ses billets. Les guichets numériques se ferment en quelques minutes et on vient de loin pour la Rocklette, pour l’Electroclette, pour pouvoir dire à ses potes envieux: «J’y étais.»

Mais...

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