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Franco Mento, électron libre de la scène digitale valaisanne

Le musicien électronique, passé professionnel il y a près de quinze ans, a reçu en fin d'année le prix culturel de sa ville, Monthey. Rencontre avec un créateur passionné de techno mais ouvert à tous les possibles.

09 févr. 2021, 19:00
Franco Mento dans son environnement de câbles et de machines. Son synthétiseur modulaire, il l'a conçu lui-même, d'après ses besoins et envies artistiques.

Le garage rock doit son appellation à ces kids électriques qui squattaient le garage familial dans ces banlieues américaines où les carrés de pelouse, les pavillons et leurs annexes se succèdent avec la régularité métronomique d’un brûlot binaire d’AC/DC. Ici, dans les environs immédiats de Monthey, le cadre résidentiel est assez semblable. Mais dans le joli cabanon lamé de bois blanc, ce sont toutes sortes de machines, de synthétiseurs modulaires, de câbles en pagaille, de platines de DJ qui emplissent l’espace et non les traditionnels amplis Fender ou Marshall. «Oh, et de toute façon, mon père n’a jamais vraiment pu y garer sa voiture, dans ce garage... On y a toujours fait notre sauce», sourit Franco Mento en ouvrant la porte de son repère créatif. «On», c’est lui, et aussi son frère Marco, batteur, multi-instrumentiste parti étudier la musique à New York pour finalement s’y installer.

L’esprit punk et la...

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