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Benoît Schmid, abonné au buzz presque malgré lui

Il avait déjà (presque) cassé l'internet avec sa reprise de Daft Punk en français approximatif, l'illustrateur et vidéaste refait vibrer la Toile avec une fable de La Fontaine réinterprétée façon terroir valaisan.

06 mars 2018, 12:09
Benoît Schmid, illustrateur, vidéaste, musicien et porteur d'un humour absurde qui sait trouver son public.

"C'est marrant mais on dirait que plus je fais les choses à l'arrache, mieux ça fonctionne auprès du public..." Perfectionniste, doté d'un sens de l'absurde qui doit autant aux indépassables Monty Python qu'à l'innocence potache des préaux, Benoît Schmid a eu la surprise de voir l'une de ses vidéos faire le buzz ces derniers jours alors qu'elle a été réalisée et mise en ligne il y a un peu moins d'une année.

 

 

Une fable de La Fontaine - "Le corbeau et le renard" - revisitée façon terroir valaisan et réintitulée "Le gypaète barbu et le loup". "Le tout m'a pris deux jours de travail, 16 heures, donc, alors que d'ordinaire, j'en passe une cinquantaine avant de diffuser quelque chose dont je sois totalement satisfait", sourit-il. Un succès presque fortuit... Car c'est à la suite d'une pluie de messages de félicitations reçus sur les réseaux sociaux que l'illustrateur a eu vent de ce qui se tramait. Une page Facebook, Blog du Valais, a en effet redonné une vie à cette capsule très drôle et son potentiel viral a fait le reste. Plus de 600 partages, près de 35000 vues en quelques jours, des commentaires et des tags par centaines... 

Un précédent retentissant

Il faut dire que l'homme n'est pas un inconnu. en 2013, sa relecture en français façon Google Traduction du tuble planétaire "Get Lucky" de Daft Punk avait connu un retentissement qui avait dépassé tout ce qu'il pouvait attendre. Le personnage de chanteur de supermarché égomaniaque Georges Michel, la vie fictionnelle qu'il lui avait inventée, tout ça a agité les médias jusqu'à Canal+... "De nouveau, j'avais vraiment fait ça pour rire, sans y mettre trop d'efforts ni de temps. C'est une bonne leçon de vie...", rit-il. 

 

 

Alternant mandats professionnels sérieux et capsules personnelles désopilantes, Benoît Schmid promet de mettre prochainement en ligne d'autres pépites, en continuant d'exploiter le filon de l'humour identitaire. "Ben, j'aime bien ce truc de la fierté valaisanne, ça me fait assez rire. Et c'est le seul accent que je sais bien imiter en plus." Ceci dit, l'artiste n'exclut pas d'élargir son champ exploratoire à la Suisse romande, voire à la Suisse, en invitant d'autres hurluberlus capables de faire chanter d'autres terroirs. Affaire à suivre, donc.

 

 

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