Né à Genève en 1960, Maxime Pastore observe et peint les animaux depuis ses 13ans. Véritable passionné, il n’hésite pas à faire 130 kilomètres d’autoroute puis une heure et demie de marche pour croquer un sphinx tête-de-mort. Attrapé par erreur par des ornithologues, qui appellent généreusement un ami graveur pour lui permettre l’observation du papillon migrateur mythique, il est relâché avec un faucon crécerelle fraîchement bagué pour les besoins de la protection de la nature
Présences fugitives
Et c’est ainsi, au gré de ses rencontres avec des animaux ou d’autres passionnés comme lui, que l’aquarelliste écrit son premier livre, une succession d’«Anecdotes naturalistes». Des années passées à épier ont donné leurs fruits, avec une capacité à saisir des présences fugitives, comme cette brève apparition de la silhouette d’un loup devant les phares de la voiture, sur le chemin de Champéry, après l’observation du lépidoptère de mauvais augure dans une cabine...