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Le cinéma romand rapporte 3 fois plus que ce qu'il ne coûte

Une étude inédite montre que les 39 millions de francs investis entre 2013 et 2017 dans l'industrie du cinéma romand ont rapporté 122 millions, soit environ 3 fois plus. Les salaires des acteurs et des techniciens, par exemple, sont réinjectés dans l'économie.

21 nov. 2019, 14:11
Le cinéma peut être un bon investissement pour des collectivités publiques (archives).

L'industrie du cinéma romand profite à l'économie régionale: elle rapporte même trois plus qu'elle ne coûte, montre jeudi une étude commandée par la Fondation romande pour le cinéma Cinéforom.

L'analyse réalisée par le cabinet Ernst & Young porte sur la période 2013-2017, durant laquelle Cinéforom a injecté 39 millions de francs dans des projets audiovisuels. Ceux-ci ont ensuite rapporté 122 millions à l'économie romande, que cela soit en salaires, hôtels, transports, décors et autres costumes.

L'audiovisuel est un bon investissement pour les collectivités publiques, comme l'est la culture en général.
Philippe Trinchan, président de la Conférence romande des chefs et délégués aux affaires culturelles

"Le retour sur investissement est important avec un levier de 3,1", a commenté devant la presse Jacques-André Maire, le président de Cinéforom, fondation créée en 2011 et financée par les collectivités publiques romandes. "C'est la première fois que nous avons de tels chiffres et nous ne pensions pas qu'ils seraient si positifs", a reconnu l'ancien conseiller national neuchâtelois.

"L'audiovisuel est un bon investissement pour les collectivités publiques, comme l'est la culture en général", a renchéri Philippe Trinchan, président de la Conférence romande des chefs et délégués aux affaires culturelles (CDAC). "L'industrie du cinéma redonne bien au-delà de la subvention qu'elle reçoit au départ", a-t-il ajouté.

122 millions au total

Dans le détail, sur les 122 millions de francs réinjectés dans l'économie romande entre 2013 et 2017, ce sont les salaires des acteurs et des techniciens qui représentent la plus grosse part (56%) avec plus de 10'000 contrats signés durant cette période. Suivent les moyens techniques (18%) - dont les décors et les costumes -, les frais administratifs (14%) et l'hôtellerie et les transports (12%).

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