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Londres desserre un peu les cordons de la bourse

Le gouvernement de Theresa May parie sur un accord de sortie. Faute de quoi un budget d’urgence sera présenté.Le gouvernement de Theresa May parie sur un accord de sortie. Faute de quoi un budget d’urgence sera présenté.

31 oct. 2018, 00:01
Britain's Chancellor of the Exchequer Philip Hammond poses for the media as he holds up the traditional red dispatch box, outside his official residence 11 Downing Street before delivering his annual budget speech to Parliament in London, Monday, Oct. 29, 2018.(AP Photo/Frank Augstein) Britain Budget

Le chancelier de l’Echiquier, Philip Hammond, a eu la lourde tâche cette année de devoir concocter un budget de tous les compromis, jonglant avec les annonces contradictoires du gouvernement. D’un côté, la première ministre Theresa May voulait un budget qui redonne espoir aux Britanniques, avec la fin de l’austérité et le retour à l’équilibre budgétaire d’ici à 2020, comme elle l’avait promis lors de la conférence des conservateurs, le mois dernier. De l’autre côté, l’incertitude du Brexit, des négociations avec l’Union européenne qui s’enlisent et le spectre d’un «no deal» (une absence d’accord de divorce) qui rend toute prédiction sur le futur économique du pays très compliquée.

Philip Hammond a donc dû trancher. Son budget prend le parti pris d’un Brexit calme et ordonné, sous le modèle du plan dit de Chequers, défendu par la première ministre, mais contesté à Bruxelles. Rien d’étonnant, puisque Philip Hammond a toujours défendu...

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