Aceux qui doutent de la capacité de l’Italie à utiliser les 205 milliards d’euros espérés du fonds de relance européen, le premier ministre italien a voulu apporter sa démonstration. Tout en prouvant au Sud qu’il est bien une priorité du gouvernement. Giuseppe Conte est descendu, lundi, avec pas moins de huit ministres dans la ville sinistrée de Tarente, dans les Pouilles, pour signer des grands contrats conçus pour relancer le territoire.
D’abord, l’inauguration d’une école de médecine intégrée à l’université de Bari, la pose de la première pierre de l’hôpital San Cataldo de 750 lits et la création d’un laboratoire d’analyse des marchandises dans le port. Trois opérations visant à montrer que Tarente est capable de se créer ex nihilo «une véritable identité scientifique, culturelle et sociale, nécessaire à sa reconversion, après des décennies de monoculture de l’acier», résume le sénateur Cinq Etoiles Mario Turco, en charge du chantier...