«Quelle bonne nouvelle, s'exclame Françoise Berclaz, propriétaire de la librairie «La Liseuse» à Sion. Ils ont fini par écouter nos arguments.» Cette manifestation de joie est due à la position adoptée hier par le Conseil des Etats. Contre toute attente, les sénateurs sont entrés en matière sur une réglementation du prix du livre. Ce projet correspond aux voeux de la branche, menacée par le rouleau compresseur des grandes surfaces qui vendent des best-sellers à prix cassés. Le consommateur devrait y trouver son compte. «Avec un prix réglementé, le prix moyen du livre baissera», assure Françoise Berclaz.
Le Conseil national a déjà approuvé ce projet que l'on doit à une initiative parlementaire de feu Jean-Philippe Maitre (PDC/GE). La partie paraissait plus serrée aux Etats car la commission de l'économie et des redevances s'était prononcée contre la réforme. En définitive, l'entrée en matière a été acquise avec une majorité confortable de 23...