Christian Constantin ne décolère pas. Vingt-quatre heures après la plus grande déconvenue européenne de sa carrière présidentielle, le retour en Suisse ne l’apaise pas. «Le mal est fait, profondément, au niveau du résultat, de l’envie et de la manière, confie-t-il. L’heure est grave par rapport au groupe engagé jeudi soir. L’agressivité de notre adversaire a suffi à lui donner cet avantage parce que nous ne voulions pas gagner les duels. Je n’ai encore parlé à personne en raison d’une journée consacrée au dossier des Jeux Olympiques.»
L’engagement de Jan Bamert, confirmé vendredi, concrétise une huitième arrivée au sein de l'effectif à disposition de Paolo Tramezzani. «Il y aura encore des mouvements dans le contingent, dans les deux sens, promet le président du FC Sion. Il ne faut pas déconner. Nous avons vu un milieu de terrain incapable de faire des passes jeudi. Si des joueurs ne veulent pas faire carrière, ils iront voir ailleurs.»