Son truc, tout gamin, c’était le motocross. Il en rêvait secrètement jusqu’à ce que ses parents l’en dissuadent. A 8 ans, Ugo Ballerini s’est donc rabattu sur le BMX. «C’est une amie de ma mère qui lui a soufflé cette idée pour m’éloigner du motocross, glisse-t-il. J’ai essayé à Bex. Très vite, j’ai mordu. La vitesse, les bosses, j’ai trouvé ça fun.»
C’était un plaisir, un sport de substitution à son rêve. Le BMX est devenu une passion, plus tard, peut-être, sa profession. Lui qui terminera en août son apprentissage de mécanicien sur cycles qu’il effectue au Centre mondial du cyclisme, à dix mètres de la piste où il s’entraîne quasi quotidiennement, il compte bien s’investir à plein temps dans ce sport. Mieux. A y gagner sa vie. «Ce n’est pas facile, je vous l’accorde. Dans un premier temps, je compterai toujours sur mes parents. Mais j’ai déjà quelques sponsors;...