Il a fait de son atelier un bureau de «profileur». Mais à travers les post-it ordonnés par couleur, les articles de presse et les croquis épinglés au mur, la vaste littérature consciencieusement épluchée, ce n’est pas le profil psychologique d’un grand criminel que Juan Arias tente de dresser.
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Paradoxalement, ce n’est pas non plus celui du «canis lupus», pourtant au centre de son expo «Le loup à notre porte», qui sera vernie le 21 novembre prochain au MAXXX Project Space à Sierre. Non, en creux, en filigrane du canidé, c’est bien un certain portrait des Valaisans que le photographe colombien aura cherché à esquisser durant ses trois mois de résidence sierroise à la Villa Ruffieux, au cœur du parc du château Mercier, dans le cadre du projet SMArt (Sustainable Mountain Art).