Dans le milieu de l’architecture, on crie au scandale. Hors micro, certains d’entre eux nous disent même que les Valaisans, après avoir été des cow-boys, sont prêts à devenir la risée de la Suisse. La raison de cette colère? La révision de la loi cantonale sur les constructions qui sera soumise pour la seconde fois au Grand Conseil la semaine prochaine et en particulier un article de cette loi, celui qui fixe les compétences pour les auteurs de plans de mise à l’enquête. Car dans la situation actuelle, n’importe qui peut déposer un plan de mise à l’enquête.
Mais aux yeux des architectes, les exigences prévues par le texte ne sont pas assez strictes. En face, une majorité du Grand Conseil s’est déjà opposée à ce qu’elle a jugé comme une forme exagérée de protectionnisme par la corporation des architectes. En clair, la proposition prévoit notamment que les titulaires d’une...