C’est à une exposition unique que nous convie la fondation Pierre Arnaud de Lens. «C’est la première fois que j’ouvre au public ma collection, c’est assez spécial», commente Bérengère Primat. La résidente du Haut-Plateau s’est entichée de l’art aborigène il y a quinze ans au détour d’un accrochage à Paris. «J’ai été tout de suite envoûtée par l’esthétisme de ces œuvres.» Une écorce de la Terre d’Arnhem, une toile acrylique bigarrée des déserts de l’Australie centrale: sa collection s’est constituée petit à petit, au fil de ses coups de cœur. «Je n’ai jamais pensé faire une collection en tant que telle. Pour moi, c’est plutôt un chemin de vie.»
Un aperçu exhaustif
Une centaine de tableaux habillent les deux galeries du centre lensard. «C’est à peu près le tiers de ce que je possède.» Car oui, l’amatrice d’art stocke son insigne trésor à domicile! «J’ai une grande maison», plastronne-t-elle...