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«L’Union suisse des paysans a été trop vite en besogne»

Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann défend l’ouverture des marchés agricoles et veut dépenser davantage pour accompagner la transition numérique.

29 nov. 2017, 23:30
/ Màj. le 30 nov. 2017 à 00:01
Bundesrat Johann Schneider-Ammann waehrend einer Medienkonferenz ueber die Vorschlaege des Bundesrats zur Umsetzung der Masseneinwanderungsinitiative, am Mittwoch, 11. Februar 2015, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ BUNDESRAT MASSENEINWANDERUNGSINITIATIVE

Ouvert hier à Bulle, le Salon des goûts et terroirs accueille ce jour un invité, le conseiller fédéral PLR Johann Schneider-Ammann. L’occasion de confronter le ministre de l’Economie et de l’agriculture aux critiques des paysans. Impassible, il défend sa politique d’ouverture des marchés agricoles.

Le peuple vient de plébisciter, le 24 septembre, la sécurité alimentaire et l’agriculture suisse. Or, environ un mois après, vous annoncez déjà l’ouverture des frontières. Pourquoi, alors que l’agriculture de proximité a été largement approuvée?

Cette façon de voir n’est pas correcte. Le texte de l’article constitutionnel 104a accepté par le peuple et les cantons est clair: il évoque expressément à sa lettre les relations commerciales transfrontalières, tout en faisant un lien avec des exigences de durabilité. Mais c’est vrai: à peine la votation finie, l’Union suisse des paysans (USP) a commencé à affirmer que le résultat ne permettait pas de remettre en question la...

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