La FIFA a fait dans la surprise! Elle a choisi de poursuivre sa stratégie d'ouverture vers de nouvelles contrées, confiant à la Russie la Coupe du monde 2018 et au Qatar l'édition 2022, à l'issue d'une procédure sur fond d'accusations de corruption contre l'instance suprême du football.
Le président Joseph Blatter, chantre de la mondialisation du ballon rond, a donc eu gain de cause. Après avoir offert un Mondial à l'Asie (Japon-Corée du Sud en 2002) puis à l'Afrique (Afrique du Sud en 2010), le Valaisan pousse cette fois son avantage vers l'Europe de l'Est et le Moyen-Orient, deux régions qui n'avaient encore jamais eu les honneurs d'une Coupe du monde.
Défi russe
«Le président de la FIFA est heureux, car il est question de développement du football», a d'ailleurs réagi d'emblée M. Blatter, parlant de lui à la troisième personne. La prise de risques est vertigineuse tant l'organisation dans...