Une poignée de main, un chaleureux: «Ciao Manuel, grazie!» et le tour est joué. Directeur technique de l’Alpine Ski School Zermatt, Davide Erba peut se réjouir. Il vient d’engager un nouveau moniteur italien. Etablie dans un petit chalet au cœur de la célèbre station, l’école de ski emploie 35 saisonniers que Davide se presse de recruter.
Les touristes commencent à débarquer dans la localité haut-valaisanne. Alors en coulisses, hôtels, restaurants, remontées mécaniques ou encore écoles de ski turbinent pour embaucher. Car pour faire tourner sa machine à rêve mise à mal depuis deux saisons par la pandémie, Zermatt dépend du travail saisonnier.
Victimes de l’instabilité
La réception de l’Unique Hotel Post accueille un défilé de candidats. Contrat et tenues estampillées au nom de l’établissement en main, un jeune homme fraîchement embauché quitte l’établissement prestigieux. «Les quatre restaurants et les cinq bars et clubs que nous abritons font de nous...