Agnès Gerber plonge les mains dans la terre et retire une copieuse motte toute dégoulinante de vers. Les lombrics pourpres s’agitent, pas vraiment fans des rayons du soleil qui caressent timidement le sol chablaisien. L’agricultrice dépose précautionneusement son trésor sur le sommet d’un andain puis se tourne vers nous avec un large sourire: «Ça, c’est le summum de ce que la nature peut faire. Ces vers transforment le fumier en or.»
Les vers se régalent du fumier et le transforment en terreau. © Sabine Papilloud
Agnès Gerber est lombricultrice. Lo...