Pour comprendre l’objet cantonal de la votation du 19 mai, il faut s’imaginer cette scène. Nous sommes le troisième dimanche de mars, jour du second tour de l’élection au Gouvernement. Un fraudeur parvient à falsifier le scrutin. Un conseiller d’Etat est élu à la place d’un autre. Quelqu’un s’en aperçoit huit jours plus tard. Il fait recours. Problème: le Grand Conseil a validé l’élection quelques heures plus tôt. Constitution valaisanne oblige, ce vote d’homologation coïncide avec l’échéance du délai de recours.
Pour corriger cette anomalie temporelle, le Conseil d’Etat et le Grand conseil proposent d’agender l’assermentation des ministres, trois semaines plus tard qu’aujourd’hui. De cette manière, les députés auraient forcément connaissance des éventuels recours.
Trois semaines entre les deux tours
La votation cantonale du 19 mai propose, par ailleurs, d’ajouter une semaine entre le premier et le second tour de l’élection du Conseil d’Etat. Cette réforme limiterait le risque d’annuler...