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Violence domestique: près de 100 agresseurs pris en charge en Valais en 2017

L’instauration des entretiens obligatoires pour les auteurs est positive. Une seule personne a récidivé. Par contre, seule une dizaine d’agresseurs ont choisi de faire un suivi thérapeutique

21 févr. 2018, 18:00
Les entretiens obligatoires concernent les auteurs de violence domestique grave qui ont été expulsés de leur domicile par la police.

Eviter la récidive. C’est le but de l’instauration, depuis le 1er janvier 2017, d’un entretien psychologique obligatoire pour les auteurs de violence domestique expulsés de leur domicile par la police. Ces personnes doivent passer cet entretien dans les sept jours suivant leur expulsion et financer elles-mêmes cette séance de 200 francs. «Il s’agit de personnes qui ont commis des actes de lésions corporelles graves ou pour lesquelles la police craint une récidive», explique Stève Léger, porte-parole de la police cantonale.

La première année de mise en œuvre des entretiens psychologiques des agresseurs montre que 93 personnes en ont suivi. «Dans ce chiffre, sont également inclus les entretiens facultatifs que certains auteurs ont choisi de suivre de leur propre chef», explique Xavier Pitteloud, l’un des intervenants chargés des séances à l’AEMO, le service d’action éducative en milieu ouvert du Valais romand.

Quelques auteurs de violence domestique (13) n’ont pas pris contact...

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