Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Verdi et bunga bunga

MICHELE PRALONG - Codirectrice du Théâtre du Grütli à Genève

16 avr. 2011, 05:01

L'Italie fête le 150e anniversaire de son Unité. Un temps trop court, selon le célèbre philosophe et romancier Umberto Eco, pour souder un peuple. Et puis, dit-il, l'Italie n'a pas pu tuer le père, ce qui constitue un acte fondateur pour une nation. Voyez la France ou la Grande Bretagne qui ont guillotiné respectivement Louis XVI et Charles Ier. Alors il ne reste à l'Italie que la guerre entre frères. Une spécialité italienne, le fratricide, assure Eco. Guerre entre fascistes et antifascistes, entre communistes et anticommunistes, entre berlusconiens et anti-berlusconiens, dissensions actuelles de la gauche. La droite ne tiendrait, toujours selon l'auteur du "Roman de la Rose", que grâce à l'argent de Berlusconi.

L'Italie célèbre donc Garibaldi et le Risorgimento de 1861, mais de manière un peu morose. Il faut dire que Nord et Sud s'opposent, fratricidement. Il faut dire que Berlusconi comparaît dans le fameux Rubygate, crise majeure autour...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias