Avec leur nez noir, ces moutons ne passent pas inaperçus sur les hauts de Grône. Bien qu’ils en profitent pour se réchauffer au soleil de mi-avril, ils sont là dans un but bien précis: désherber un peu plus de deux hectares de vignes. La scène reste insolite mais elle est de moins en moins rare en Valais. Les tendances de la production bio et de la réduction d’herbicides sont passées par là.
Un plus marketing «pas rentable en soi»
«La grande difficulté du bio, c’est de lutter contre le trop d’enherbement qui fait concurrence au développement du vignoble», explique Philippe Rouvinez responsable commercial de la cave familiale. Pour «se simplifier le travail de début de saison», le domaine a donc embauché pour deux semaines et demie, seize moutons pour tondre son clos Saint-Marcel.
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