L’uniforme à l’école, c’est non. Le postulat des UDC Kevin Follonier, Michel Sforza, Damien Raboud et Jérôme Desmeules visant l’harmonisation des tenues vestimentaires n’a pas convaincu les députés. Par 101 voix contre 25, la gauche, le PDC et le PLR enterrent la proposition.
Un manque de décence
Pour les élus agrariens, certains vêtements portés par les élèves sont contraires à la bienséance, à l’instar des «pulls à slogans sectaires, sexuels ou racistes, des minijupes ou minishorts, des décolletés plongeants et des pantalons dont la ceinture arrive à mi-cuisses». Selon les cosignataires, une telle mesure aurait notamment permis de «diminuer les clivages et baisser les différences sociales».
Une pratique dépassée
Les députés des autres formations politiques dénoncent un «recul en arrière» et rappellent que les élèves sont soumis à des réglements relatifs à leur tenue. Pour Audrey Michelet (PDC du centre), c’est «une solution qui appartient à un autre temps et qui n’a pas sa place dans les écoles valaisannes». Le PLR Julien Dubuis pointe quant à lui des problèmes de coûts et de logistiques.
À gauche, Robert Métrailler (AdG) s’interroge sur la démarche des auteurs du texte. «Je me demande si ce postulat n’est pas une manière déguisée de remettre sur la table le débat des têtes nues dans les écoles», a-t-il déclaré.