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Valais: le taux de chômage est resté stable à 5.6% en janvier

Avec un chômeur de plus inscrit, la situation sur le marché du travail en janvier est restée stable par rapport au mois dernier. Par régions, le chômage a fortement reculé dans le Haut-Valais, tandis qu'il a augmenté dans le Valais Central et le Bas-Valais.

10 févr. 2014, 08:36
Le taux de chômage est passé de 5,3% à 5,8% en décembre dans le canton de Neuchâtel.

Quelque 9003 chômeurs étaient inscrits auprès des Offices régionaux de placement (ORP) valaisans à la fin janvier, soit 1 de plus qu’à la fin décembre, communique lundi le canton. Le taux de chômage est resté stable à 5.6%. La situation sur le marché du travail est restée stable par rapport au mois dernier. Les inscriptions saisonnières au chômage dans les professions de la construction ont été compensées par les sorties saisonnières du chômage dans le tourisme. En comparaison annuelle, on constate depuis plusieurs mois que l’écart avec le même mois de l’année précédente a tendance à diminuer.

Différences suivant les régions

Par régions, le chômage a fortement reculé dans le Haut-Valais par rapport à décembre, principalement dans le tourisme, mais également dans la construction. De par son poids économique, le tourisme y offre de nombreuses possibilités de combinaison d’activités avec la construction, permettant ainsi à des chômeurs de la construction de travailler dans le tourisme.

En revanche, le chômage a augmenté dans le Valais Central et le Bas-Valais, où les entrées au chômage dans la construction ont été plus nombreuses que les sorties enregistrées dans les autres professions.

En variation annuelle, le nombre total de chômeurs dans la construction a légèrement augmenté par rapport à janvier 2013. L’évolution est contrastée selon les régions: augmentation dans le Haut-Valais, léger recul dans le Valais Central et quasi-stabilité dans le Bas-Valais.

Facteurs saisonniers

Le Valais a atteint un pic de chômage en janvier et ce, en raison des facteurs saisonniers, comme le démontre la hausse du nombre de chômeurs de courte durée (au chômage depuis 1 à 6 mois). Le nombre de chômeurs de moyenne durée (au chômage depuis 7 à 12 mois) a reculé, car la pression sur le marché du travail est moins forte. Si ce trend s’inscrit dans le temps, la tendance à la reprise économique se confirmera.

Quant au nombre de chômeurs de longue durée (inscrits depuis plus de 12 mois), il a, par contre, légèrement augmenté, conséquence du ralentissement économique de ces derniers mois. Rappelons
que le marché du travail réagit en général avec un retard de plusieurs mois à l’évolution de l’économie.

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