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Valais: la bataille des tarifs médicaux continue

La valeur du point Tarmed valaisan n’a toujours pas été fixé. La Société médicale se plaint de ne pas avoir été reçue par le Conseil d’Etat. Esther Waeber Kalbermatten s’explique.

05 sept. 2018, 15:16
/ Màj. le 06 sept. 2018 à 09:30
La Société médicale du Valais est offusquée de ne pas avoir été reçue par le Conseil d'Etat.

La Société médicale du Valais se plaint. Dans un communiqué envoyé à la presse, elle déclare que «le Conseil d’Etat lui refuse le droit d’être entendu» dans le cadre de la fixation de la valeur du point Tarmed, qui détermine le coût de chaque acte médical et donc le revenu des médecins.

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Les médecins privés veulent une hausse de revenu

Les médecins privés n’acceptent pas qu’un même geste médical soit moins rémunéré dans leur cabinet que s’il est pratiqué à l’hôpital et ceci d’autant plus que les hôpitaux sont déjà subventionnés.

La Société médicale estime que la faiblesse des tarifs médicaux valaisans «pénalise le corps médical et sa relève».

Esther Waeber-Kalbermatten explique

La ministre de la santé Esther Waeber-Kalbermatten explique que le dossier a été mis en consultation auprès de tous les milieux concernés, Société médicale comprise. «Tout le monde a pu se prononcer par écrit». La Société médicale a sollicité une rencontre avec le Conseil d’Etat in corpore pour lui présenter sa position, ce à quoi l’Exécutif cantonal a répondu par la négative «pour des raisons d’équité avec les autres parties». En d’autres termes, comme le dit Esther Waeber-Kalbermatten, si le Conseil d’Etat recevait la Société médicale, il aurait aussi dû recevoir les assureurs, les hôpitaux, les cliniques privées, etc. «alors que tout le monde a pu donner sa position».

Pas de tarif avant la fin de l’année

La présidente du Conseil d’Etat estime que le tarif Tarmed valaisan ne sera pas fixé avant la fin de l’année. «C’est un immense dossier», explique-t-elle.

Comme les positions des médecins et des hôpitaux, qui veulent une hausse des tarifs, et ceux des assureurs, qui préconisent une baisse, sont inconciliable, Esther Waeber-Kalbermatten craint que le dossier termine sur la table d’opération du Tribunal fédéral.

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