De mai à novembre 2019, Greenpeace a disposé quatre capteurs sur le territoire suisse, à proximité des cultures, pour mesurer la présence de pesticides dans l’air. Comme attendu, les résultats montrent que les produits sont présents. La surprise, c’est que le capteur valaisan, installé sur une parcelle bio à côté d’un vignoble conventionnel, affiche une pollution beaucoup plus importante que les trois autres capteurs, jusqu’à 23 fois plus de pesticides que celui basé dans le nord-ouest de la Suisse. Alors que le propriétaire de la parcelle n’a pas utilisé ces produits.
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Du Folpet en grandes quantités
Ce qui fait monter les scores du capteur valaisan, c’est le Folpet, un fongicide utilisé presque à chaque traitement en viticulture conventionnelle. Sur les 30 888 ng enregistrés, 25 000 sont du Folpet. Le deuxième emplacement le plus pollué compte 4439 ng de pesticides dans...