L'histoire n’est pas si exceptionnelle. Selon la majorité des professionnels du secteur agricole, il s’agit d’une pratique malhonnête qui se produit quelques fois par année. Serge Fardel vient d’en faire les frais. Le propriétaire d’une vigne servant à produire de l’Ermitage flétri pour le compte de la cave sédunoise Dubuis & Rudaz s’est fait voler toute sa vendange.
Les faits se sont produits la semaine dernière, alors que la vendange devait être coupée directement par la cave le lundi 16 novembre. "Même si c’est une toute petite parcelle, ça fait ch…", tonne Serge Fardel, au cœur de sa vigne située à Signèse au lieu-dit Manneau. Il la travaille durant l’année et la cave vient vendanger lorsque le fruit arrive à maturité.
La quantité volée se montre minime sur cette petite vigne. Reste que cela embête prodigieusement le Bramoisien d'adoption. "La vendange tardive reste quand même quelque chose de particulier. C’est le fruit de toute une année de labeur qui m’a été dérobé."
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