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Tentative de brigandage à Saint-Léonard: deux Valaisans arrêtés

Deux Valaisans âgés de 17 ans ont été arrêtés à la suite d'une tentative de brigandage dans un commerce de Saint-Léonard.

06 févr. 2014, 15:37
La tentative de braquage a eu lieu à l'épicerie de Saint-Léonard.

Le 30 janvier dernier, deux individus ont tenté de dérober la caisse de l’épicerie Edelweiss Market à Saint-Léonard. L’enquête menée par la police a permis d’arrêter les auteurs, deux Valaisans âgés de 17 ans. Ils ont été placés en détention provisoire. Selon la police cantonale, les faits sont survenus lorsque la vendeuse, une femme de 58 ans, s’activait à placer de la marchandise en rayon. «Deux individus sont entrés. L'un d'eux est resté près des portes coulissantes à l'entrée. Le second s'est dirigé vers l'employée avec le bras droit avancé et l'index pointé dans sa direction en imitant une arme», précise Markus Rieder, porte-parole de la police cantonale. Il ajoute: « Il a ensuite saisi la victime par le pull et l'a tirée en direction de la caisse. Devant la résistance de l'employée, l'auteur a tiré plus fort et tous deux se sont dirigés vers la caisse.» A ce moment, le braqueur est devenu plus insistant. Toujours sans succès. «La victime a répondu à nouveau par la négative. L'individu a saisi la victime au cou et l'a poussée contre un pilier en béton tout en renouvelant sa requête d'ouverture de la caisse.» La vendeuse ne s’est toujours pas exécutée. Le jeune a alors tenté de manipuler la caisse pour l’ouvrir mais il n’est pas parvenu à ses fins. «La victime a ensuite essayé de se diriger vers la sortie mais l’agresseur l’a immobilisée. La vendeuse a insisté et finalement, elle est parvenue à atteindre les portes. Lorsqu’elles se sont ouvertes, la vendeuse a crié. Paniqué, les deux malfrats ont pris la fuite». Le communiqué de la police cantonale précise encore que le deuxième individu n’est pas intervenu dans l’altercation et qu’aucun butin n’a été dérobé. Le volet judiciaire de cette affaire sera instruit par le tribunal des mineurs.

«Nous ne sommes pas préparés à vivre des choses comme ça»

"Contrairement à certaines grosses entreprises ou aux banques, nous ne sommes pas du tout sensibilisés à cette problématique. Notre personnel n’a pas reçu de formation. Nous ne sommes pas préparés à vivre des choses comme ça, nous essayons de faire au mieux et de nous serrer les coudes. J’aurais préféré que quelqu’un vide le magasin en entier durant la nuit plutôt que l’une de mes employées soit brutalisée. Désormais, c’est à la justice de faire son boulot. De mon côté, je ne souhaite pas en dire plus. Je ne veux pas alimenter la peur, ni banaliser ce qui est arrivé. Par contre, très concrètement, nous réfléchissons désormais à des pistes pour mieux répondre à ces événements. Nous sommes notamment en discussion avec la police cantonale", témoigne Sébastien Bruchez, directeur de la chaîne Edelweiss Market.

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