Un jour en Belgique, le lendemain aux Pays-Bas, quand il ne court pas en Suisse alémanique, Julien Taramarcaz avale les kilomètres durant l'hiver. «Entre 20 000 et 30 000», estime-t-il. «A l'étranger, je me déplace toujours en avion. J'ai choisi cette option, cette année, pour éviter de laisser de l'énergie sur la route et pour ne pas rentrer trop tard le dimanche soir.»
Le lendemain matin, le Fulliérain retrouve en effet les bancs de l'école de commerce pour sportifs à Martigny qu'il fréquente pour la quatrième et dernière année. Reste qu'une saison de cyclocross, à travers l'Europe du Nord, ça représente un coût très important pour un étudiant. «Je parviens à couvrir les frais de déplacement grâce aux primes de départ offertes par les organisateurs», explique-t-il. «Grâce à mes résultats chez les juniors et mes bonnes performances en espoirs, celles-ci sont intéressantes.»
Elles sont plus importantes que les primes de...