«J'espère que l'an prochain nous effectuerons notre stage d'hiver à Amsterdam, le temps est aussi beau qu'ici.» La boutade de Michaël Dingsdag intervient au terme de l'entraînement de Sion dimanche matin. Le Hollandais passe le message en direct à Christian Constantin, bien planté sous un parapluie pour suivre la séance matinale de ses joueurs. Six heures plus tard et soixante kilomètres plus à l'ouest, le président du club valaisan s'engouffre rapidement dans une limousine qui le conduit à l'aéroport de Malaga. Détrempé et transi de froid. Le terrain sur lequel son équipe s'impose contre les Polonais d'Arka G'dnya (3-2) ne possède pas de tribune, couverte ou non, ni le moindre recoin de buvette abritée. Isolé en banlieue, le banal rectangle vert s'étale sans un espace pour échapper à la pluie qui arrose généreusement l'Andalousie.
Les conditions l'incitent-elles à rêver d'un siège en tribune au Camp Nou de Barcelone ou au...