Face à la difficulté, il y a deux possibilités. Soit on renonce, soit on trouve une solution. Il y a cinquante ans, Anne-Marie Ducommun était une jeune physiothérapeute passionnée de ski fréquemment en contact avec des personnes atteintes d’une infirmité motrice cérébrale (IMC). Face au désarroi de parents déçus de ne pouvoir partager les joies de la glisse en famille, cette dernière se met au défi de trouver une solution. L’objectif? Mettre sur pied une technique adaptée à ce handicap.
«Le problème, elle l’affirme, c’est le chasse-neige. Cette position ne marche pas. Ils se crispent, tombent, c’est vraiment médicalement contre-indiqué.» Sylvain Tissot, atteint d’une hémiplégie spastique droite, se souvient surtout d’une immense fatigue. «Dans cette position on grillait notre capital énergie en moins de trente minutes.» Le nœud du problème était donc là, il fallait dès lors le contourner. L’aventure est lancée, les expériences sont menées. Ce qui fonctionne est...