«Il faudrait pouvoir former le double de professionnels qu’actuellement pour répondre aux besoins.» Le constat du président de l’association PhysioValais-Wallis Sébastien Gattlen est sans concession. La pénurie de physiothérapeutes valaisans explique pourquoi les patients sont de plus en plus souvent pris en charge par des professionnels étrangers, portugais, français ou belges principalement, dans les cabinets de ce canton.
Mais comment remédier à cette pénurie de main-d’œuvre locale? «Il faut impérativement pouvoir étoffer l’offre de formation», assure le président. Et cela malgré le fait qu’aujourd’hui la seule école bilingue de Suisse, basée à Loèche-les-Bains, fait le plein: soit 120 étudiants, 40 par année scolaire. Car la plupart des étudiants bernois ou zurichois de cet établissement ont tendance à retourner pratiquer chez eux une fois leur bachelor en poche.
Autre problème à résoudre: notre canton et ses voisins ne peuvent pas offrir de postes de stagiaires en suffisance. Pour essayer de booster...