Il se définit comme le Don Quichotte de Val d’Illiez. Aussi idéaliste que celui de la Mancha, Per-Henrik Mansson ne se bat par contre pas contre les moulins à vent. Son pari à lui est d’offrir des mets et des vins de qualité à ses hôtes à prix équitables. «Le tout à Val d’Illiez, pas à Sion, Lausanne ou Zurich», souligne-t-il. «En tant que journaliste du «Wine Spectator», j’ai testé énormément de restaurants en Suisse. Beaucoup me décevaient. En 2011, lorsque le président, Philippe Es-Borrat me propose de gérer l’établissement appartenant à la commune, j’ai 60 ans. J’accepte le challenge en me jurant de servir des frites maison et du bon vin à des tarifs accessibles.»
Huit ans après le début de l’aventure, le défi n’est pas encore relevé, les finances sont à la peine. «Le Communal a donné un sens à ma vie, car la réussite m’échappe encore…»