Sur la colline verdoyante du Schlossberg, qui surplombe le Schwarzwald-Stadion de Fribourg-en-Brisgau, trois éoliennes tournent à plein régime. En contrebas, une dizaine de joueurs du SC Freiburg courent comme des hélices sur le terrain d’entraînement accolé à la tribune principale. L’atmosphère détendue d’un lendemain de succès probant devant le Bayer Leverkusen (2-1) ne rime pas forcément avec relâchement lors de cette séance matinale réservée aux éléments qui n’ont pas, ou peu, participé à la victoire de la veille. Parmi les joueurs disputant un jeu brésilien sous haute intensité, le Valaisan Vincent Sierro s’époumone. «Je suis là. Viens. Donne le ballon», crie en français dans le texte le récent transfuge de l’étonnant 6e de la Bundesliga qui n’a pas perdu ses bonnes habitudes au moment d’allumer les cages du pauvre portier Rafal Gikiewicz.
A l’issue de la séance, Christian Streich prend son nouveau poulain à part. Bienveillant envers Vincent Sierro,...