"Désolé, j'ai quelques minutes de retard, je viens juste de finir l'entraînement avec mes joueurs" , lance Michel Decastel (58 ans) en souriant, visiblement serein dans sa veste marine portant le logo du FC Sion. L'homme semble décontracté en ce dimanche, lendemain de défaite de "ses" joueurs à Thoune. Mais le sportif neuchâtelois, tel un sphinx intouchable, refuse d'anticiper un licenciement. "Je ne sais pas si Constantin va me garder. J'ai bien vu qu'il était très fâché après le match... On verra bien." Lui-même avoue avoir passé une mauvaise nuit, ressassant encore et encore cette rencontre malheureuse. "Maintenant, c'est bon, j'ai digéré" , raconte-t-il. L'homme paraît plus zen que jamais. "La première fois que je me suis fait virer, c'était très dur. On prend un coup. En plus, c'était déjà à Sion. Mais ce sont les risques du métier et avec l'âge, on relativise."
Un jour plus tard, l'homme était...