Jocelyn Ahoueya rigole. Les frimas matinaux de Martigny le laissent de glace. Le choc thermique entre le Ghana où il a participé à la coupe d'Afrique des nations et le site d'entraînement du FC Sion n'entame pas sa bonne humeur. Il s'adapte à tous les milieux même avec une différence de température supérieure à trente degrés. «J'opère facilement la transition», explique le milieu de terrain du club valaisan. «Elle se joue au niveau mental. Je m'y suis préparé dès la fin du dernier match. Il faut se convaincre qu'il ne fait pas froid. Le retour est toujours plus facile que le voyage vers l'Afrique. La fraîcheur permet de respirer facilement, on trouve vite le deuxième souffle. Lorsqu'il fait plus de trente degrés comme au Ghana la semaine dernière, le rythme souffre.» Cet «Ecureuil», le surnom de l'équipe du Bénin, se nourrit d'une philosophie optimiste. «Me lamenter ou chercher des excuses...
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Un «Ecureuil» en Valais
Jocelyn Ahoueya retrouve l'hiver suisse après sa participation à la CAN avec le Bénin dont le petit rongeur est l'emblème. Le contraste sera brutal au Lachen demain (16 heures).
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