«Je me suis posé des questions très vite. Lorsqu’il était bébé, Théo ne babillait pas. Il avait le regard toujours ailleurs, il ne nous regardait jamais dans les yeux», raconte Mélanie Rudaz, maman de deux garçons de 11 et 7 ans, dont le benjamin est atteint de trouble du spectre autistique (TSA). Son mari et elle auront cependant dû attendre les 5 ans de Théo pour que le diagnostic soit enfin établi. «Auparavant, les pédiatres, logopédistes, etc., que nous avons vus nous disaient de ne pas nous inquiéter, que notre fils était simplement un enfant calme», explique Mélanie Rudaz qui témoigne pour la Journée mondiale de l’autisme du 2 avril.
Pourtant, le couple remarquait des différences flagrantes entre le benjamin et son aîné. «Tous les enfants n’évoluent pas de la même manière, mais chez Théo, il y avait des choses bizarres. Par exemple, il a su dire «papa» et «maman»...