Condamné en première instance l'été 2008 pour escroquerie par le Tribunal de Monthey a quatorze mois de prison avec sursis pendant deux ans, le patron de la société de télémarketing montheysanne qui récoltait des dons en faveur de l'Association Enfance maladies orphelines (AEMO) était à nouveau devant la justice ce mardi matin, à sa demande. Alors que les autres accusés avaient été blanchis à Monthey, le seul condamné faisait appel devant le Tribunal cantonal, présidé par le juge Jérôme Emonet. Me Damien Revaz a demandé l'acquittement pur et simple de son client, aujourd'hui chômeur. Le Ministère public a demandé la confirmation du jugement de première instance.
Dons évaporés
Lors du premier procès, le Procureur Jean-Pierre Gross s'était attaché à démontrer que le coupable avait poussé à la création d'AEMO pour donner du travail et des moyens financiers à son entreprise. Sur les 691000 francs de dons récoltés durant les dix-sept...