«Décu? Non, pas vraiment. J'ai tout donné.» Julien Taramarcaz s'est incliné d'un rien - quelques centimètres - face à Pirmin Lang, au terme d'un sprint que le Valaisan n'a pas abordé dans la meilleure position. «J'ai cherché à lui passer devant dans les derniers virages. En vain. Après, la ligne droite était trop courte pour me permettre de le passer.»
Entre les deux Suisses, la course s'est donc jouée dans les tout derniers mètres. Jusque-là, le parcours très - trop - roulant n'a pas permis de faire la sélection entre les sept meilleurs spécialistes. Ceux-ci ont quasiment effectué toute la course roue dans roue. Seule la portion de portage, très spectaculaire, constituait une réelle difficulté.
D'ailleurs, c'est là que Julien Taramarcaz a tenté plusieurs fois de décrocher ses adversaires. C'est là également qu'il a démontré être le meilleur, techniquement, sur ce terrain d'autant moins difficile que les conditions météorologiques étaient...