Le Conseil d’Etat a annoncé vendredi dans un communiqué soutenir deux projets de structures de soins palliatifs non hospitalières, l’une à Sion, l’autre à Brigue.
Il s’agit d’une sorte d’hospices dévolus à la prise en charge en dehors de l’hôpital de malades arrivant en fin de vie, structures dans lesquelles la présence médicale ne sera pas assurée 24 heures sur 24.
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Onze lits à Sion et deux à Brigue
A Sion, le projet La Maison prévoit de créer onze lits dans le couvent des sœurs hospitalières. Dans le Haut-Valais, le projet s’appelle Hospiz Oberwallis HOPE et prévoit l’ouverture de deux lits près de Brigue.
Selon le Conseil d’Etat, ces deux nouvelles structures «permettront de combler un manque dans l’offre actuelle de soins palliatifs spécialisés tout en ayant un impact financier positif. La prise en charge dans une structure non hospitalière est en effet moins onéreuse qu’une hospitalisation.» Cet aspect financier a séduit les assureurs qui acceptent la mise en place de ces nouvelles prestations, explique Victor Fournier, chef du Service cantonal de la santé publique.
Pour les patients, la prise en charge dans une structure qui ressemble plus à un domicile qu’à un hôpital sera plus agréable.
La Maison et Hospiz Oberwallis HOPE ne devraient être disponibles qu’à l’horizon 2021. Les travaux d’aménagement doivent encore y être réalisés.
Pas d’investissements du canton
Les deux projets sont portés par des privés. «Le canton va payer les prestations qui seront offertes par ces deux structures, mais il n’y aura pas de subvention cantonale pour les infrastructures», indique Victor Fournier. Le financement des infrastructures sera assuré, comme pour les hôpitaux, via la facturation des prestations.